Le fleuri se ment
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En ce printemps 2018, à l'heure où ... fleurissent les "prix de fleurissement", rappelons que la beauté de la nature ne s'achète pas !
Jusqu'où une municipalité doit-elle contribuer à cette pression sociale supplémentaire ?
Sur quels critères un jury se permet-il d'évaluer la beauté d'une plantation, d'une fleur, d'un ornement ? Comment fait-il la différence entre l'intention de faire plaisir et l'objectif peu louable "d'en avoir plus que le voisin" ou que le "vainqueur" de l'année précédente ?
L'humble beauté d'une primevère dans son pot ébréché posé avec affection sur un vieil escalier de grès, est-elle inférieure à la beauté d'une façade pavillonnaire dégoulinante de chérââânioums ?
Ne pourrait-on pas laisser les fleurs en dehors de cette insupportable et lassante course au "toujours plus" ?
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